Aller au contenu

Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/61

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

meilleur vin et tout ce qu’on pourrait trouver de plus réconfortant.

Vingt minutes après, un grand feu flambait dans l’âtre ; et, autour de la table couverte d’une nappe blanche, toute la famille était réunie.

Jamais les enfants n’avaient vu pareil festin ; mais, comme ils étaient naturellement sobres, ils firent honneur au dîner et aussi à celui qui les avait élevés.

À la fin, Blondin se leva ; et, soulevant son verre, il dit respectueusement :

— À la santé de Monsieur mon oncle, de Madame ma tante et de mon grand-père.

Tout le monde répondit joyeusement à ce toast, et Blondinet frappait des mains de contentement.

On se quitta au moins trois heures après que le couvre-feu eut sonné.