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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/62

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— Mon frère, dit Bernard, demain nous t’emmènerons dans la maison que nous avons fait acheter à l’autre bout du village ; nous aurons plus de place qu’il n’en faut pour nous tous. Les enfants sont chargés d’égayer la maison ; vous entendez, mes blondins.

Le lendemain tout Corenfleurs fut en émoi, on se parlait mystérieusement, on s’interrogeait ; ceux qui ne savaient rien renseignaient les autres. La surprise fut au comble quand s’ouvrirent les volets de la plus jolie maison du pays et que les têtes de Blondine et de Blondinet apparurent.

— Pas possible, disaient les bonnes villageoises, on n’a jamais vu chose pareille.

— Quand je-vous disais, moi, s’exclamait chaleureusement Rosalie, que les bons enfants portent bon-