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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/66

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avec tant d’honneur au salon l’an dernier, cette œuvre que le bronze, l’argent et des matières précieuses reproduisirent sous toutes dimensions est sortie de sa pensée, de son ciseau. Le marbre blanc s’est prêté aux efforts intelligents de sa volonté et le groupe charmant « des Petits glaneurs » est venu au jour : c’est Blondine avec sa figure angélique tenant dans un de ses bras une grosse gerbe et, de la main restée libre, Blondinet qui rit en lui montrant une poignée d’épis. Blondin, un peu en avant, porte sur sa tête une charge de blé et se retourne à demi vers eux comme pour leur parler.

La grâce et l’expression des enfants, la délicatesse et le fini de l’œuvre, transportaient le public d’admiration ; toujours une foule