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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/67

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nombreuse stationnait devant « Les Petits Glaneurs ».

Une haute récompense fut le prix d’un si rare et si jeune talent.

Le père Claude, l’oncle et la bonne tante rayonnaient d’orgueil. Blondine fut élevée avec soin. Madame Bernard ne voulait pas en faire une de ces demoiselles, fléaux de la société, qui rougissent de tenir le balai ou de tirer l’aiguille ; elle savait trop que ces femmes sont la ruine de leur maison et le mauvais génie de leur famille.

On lui donna d’excellents professeurs ; elle apprit plusieurs langues, la musique, le dessin, la danse et tout ce qui peut rendre agréable dans la bonne compagnie, mais on ne lui laissa ignorer aucun des détails du ménage, ni ce qui en concerne la sage organisation.