Aller au contenu

Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/68

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Adroite comme une fée, elle sut bientôt repasser finement, coudre ses vêtements, les tailler, les ajuster avec goût, orner ses chapeaux, enfin se passer au besoin de couturière et de modiste et rester plusieurs heures toute seule sans s’ennuyer, tant elle avait l’esprit orné.

La bonne tante se demandait souvent comment elle avait pu vivre sans se voir entourée d’enfants et sans la douce amitié de sa chère Blondine.

Quand le père Claude et Bernard étaient au coin du feu en face l’un de l’autre et que la belle jeune fille vaquait aux soins du ménage, remuait de ses mains blanches les instruments culinaires pour faire les plats qu’ils préféraient, ils secouaient tous deux la tête de contentement et Claude disait :