Aller au contenu

Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/71

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

digne de ses aînés ; mais, comme il soupirait après le moment des vacances ! sans doute, il se reprochait cette faiblesse. Hélas ! malgré lui, son imagination l’emportait vers les plaines vertes où l’on voit les bœufs brouter les fleurs avec indolence, où le vent chante dans les grands arbres, où l’air est embaumé de l’odeur des foins. C’est là, que tout petit, mordant dans un gros morceau de pain bis, il allait toujours, tenant la jupe de Blondine.

D’autres fois, il aperçoit le père Claude, les mains croisées derrière le dos, côte à côte avec l’oncle Bernard, inspectant leur beau jardin, il entend au loin les voix joyeuses de la tante et de sa sœur surveillant les enfants ; Blondin lui apparaît, s’enfonçant dans une allée pour y rêver à quelque nouveau chef-d’œu-