Page:Guiraud - Chants hellènes, 1824.djvu/10

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Au moment où j’allais publier ces poésies, j’ai lu dans les journaux que deux jeunes Grecs ont été faits prisonniers par un pacha, qui leur a demandé d’abjurer leur religion s’ils voulaient conserver la vie. Ils ont répondu qu’ils aimaient mieux mourir. Le pacha a cependant consenti à les épargner moyennant une rançon de 20 000 piastres. 10 000 ont déjà été données par les fidèles de Rome. On fait un appel aux fidèles de Paris, pour les dernières 10 000. Le nonce du Pape garantit la vérité du récit, et tous les notaires sont chargés de recevoir les dons que la propagande fera parvenir d’une manière certaine à leur destination.