Page:Guiraud - Chants hellènes, 1824.djvu/16

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libérale en bienfaits, et si l’argent de nos banques allait aider les efforts désespérés de ces malheureux Grecs, à défaut du fer de nos arsenaux.

Si j’avais cru mes chants dignes d’un grand succès, si je m’étais senti fortement appuyé de l’intérêt et de l’exemple de quelque personnage éminent en renommée ou en dignité, qui eût désiré attacher le premier son nom à une entreprise généreuse, j’aurais ouvert une souscription en faveur de ces braves qui ont besoin de payer des alliés, et qui n’ont guère de ressources à attendre d’un pays qui ne peut avoir que des soldats. Nous semblons nous être jetés tout entiers dans les opérations de finances : eh bien ! secourons en marchands ceux que nos aïeux allaient défendre en chevaliers. Et pourtant nous reve-