Page:Guiraud - Chants hellènes, 1824.djvu/17

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nons de Cadix où la bannière chevaleresque s’est déployée dans toute sa beauté !… Ah ! que notre diplomatie du moins nous conserve notre beau caractère, à Constantinople, comme notre pavillon le fait aimer et respecter dans tout l’Archipel. Présentons-nous au sérail, en tête de la diplomatie européenne ; il s’agit de civilisation et de générosité, et cette place nous appartient ; menaçons, conseillons, et que le divan cède à nos paroles ce qu’il serait forcé de céder à nos armes.

Et qu’on ne dise pas que c’est une croisade à recommencer, que ce ne sera pas chose facile de détruire l’islamisme et d’en délivrer à la fois l’Europe et l’Asie ! Il ne s’agit aucunement d’une telle entreprise, qui ne laisserait pas du reste que d’être très belle si elle devenait praticable. Il est sous l’Empire turc des provinces pres-