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Page:Guiraud - Chants hellènes, 1824.djvu/18

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qu’entièrement peuplées de Musulmans, où le peu de naturels du pays qui ont échappé à plusieurs siècles de massacres, vivent dans un esclavage qui ne leur pèse plus, parce qu’ils se sont totalement courbés sous son joug. Là il n’y a pas de résistance au vainqueur ; par conséquent il y règne une sorte de paix, comme ces barbares l’entendent. Eh bien, qu’on leur abandonne ces contrées assez malheureuses pour leur appartenir. On ne les a pas défendues à temps : maintenant le mal est fait ; peu d’hommes y souffrent… Mais les provinces de la Grèce, mais ces belles parties de l’Europe, assez peuplées de proscrits pour qu’ils tiennent en échec la plus vaste puissance du monde ! Voilà ce qui ne leur a jamais appartenu ; voilà où l’usurpation est manifeste, où la légitimité est demeurée dans toutes les familles à défaut