Page:Guiraud - Le Petit Savoyard, 1897.djvu/14

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Quelques-uns s’en affligent, d’autres s’en offensent, moi je m’en réjouis et remercie ceux qui si joliment a su dire la pauvreté honnête et l’amour de nos gens pour leur pays natal.

Voyez ce qu’il advient d’une « Savoyarde » trop ambitieuse. Petite cloche, elle carillonnerait joyeusement chez nous, tandis qu’elle est muette dans son beau clocher de Paris.

Bien sot, après cela, qui ne porterait gaiement la suie originelle dont ni Vaugelas, ni saint François de Sales, ni Joseph de Maistre n’ont pu nous débarbouiller.

… C’est pour vous obéir, madame, que j’ose écrire mon nom sur la marge de ce petit chef-d’œuvre. Chacun vous dira que le vôtre suffisait.

Mrs COSTA.
Paris, 8 novembre 1896.