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« Tant que mon lait put te suffire,
Tant qu’un travail utile à mes bras fut permis,
Heureuse et délaissée, en te voyant sourire,
Jamais on n’eût osé me dire :
« Renonce aux baisers de ton fils ! »
« Mais je suis veuve : on perd la force avec la joie.
Triste et malade, où recourir ici ?
Où mendier pour toi… Chez des pauvres aussi !
Laisse ta pauvre mère, enfant de la Savoie :
Va, mon enfant, où Dieu t’envoie.