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Page:Guitton - Le Rouge - La Princesse des airs - En ballon dirigeable, 1900.djvu/167

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sonnelles. Ne l’oublie pas !… Yvon et Ludovic ont été élevés ensemble, comme deux frères. La demande de mon fils est toute naturelle. Je l’aurais vertement morigéné s’il ne l’eût pas faite, s’il m’eût donné une telle preuve de manque de cœur !… D’ailleurs, cela ne te regarde pas. Va-t’en !…

Jonathan s’éclipsa en maugréant.

Il savait, par une longue expérience, combien il était dangereux de contredire M. Bouldu à certains instants.

Le docteur Rabican avait serré avec émotion la main d’Yvon ; puis les recherches avaient continué.

Pendant la soirée, la ville et le parc furent explorés dans tous les sens.

La nouvelle de la disparition du jeune Rabican s’était promptement répandue par la ville.

Les habitants de Saint-Cloud, où le docteur était très populaire, vinrent en foule lui offrir leurs services.

Ce fut une battue générale. Tous les fourrés, toutes les maisons, toutes les ruelles furent explorés.

Sur le pas des portes, les femmes, malgré l’heure avancée, commentaient longuement l’événement.

Il n’y avait qu’une voix pour plaindre Mme Rabican.

Le mystère qui entourait la fuite de l’enfant, ajoutait encore à l’impression produite.