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Page:Guitton - Le Rouge - La princesse des airs - Les Robinsons de l’Himalaya, 1900.djvu/10

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destinés à faire des expériences de météorologie et d’aérostation ?

Un autre fait attira tout spécialement l’attention du jeune homme.

Toutes les pièces de la maison étaient éclairées à l’électricité.

M. Bouldu tenait à ce que, chez lui, tout fût en harmonie avec les idées de progrès qu’il affichait.

Jonathan, qui d’ordinaire ne s’occupait jamais de ces détails d’intérieur, s’avisa de remarquer que les piles qui produisaient la force électrique et qui, au rez-de-chaussée, occupaient un réduit spécial, étaient trop faibles, que les éléments, à la longue, s’étaient usés ; et il insista si bien en piquant l’amour-propre de M. Bouldu, que celui-ci, quoique la dépense fût assez considérable, fit raccorder les appareils de sa maison avec le câble du secteur électrique de la ville.

De cette façon, avait assuré l’Américain, M. Bouldu aurait à sa disposition une puissance électrique à peu près illimitée, qui lui serait d’une grande utilité dans certaines expériences.

– Évidemment, pensait Yvon, le Yankee poursuit un autre but que de faciliter les études de mon père. Il a des raisons pour agir ainsi ; mais lesquelles, voilà ce que je ne puis m’expliquer… Il médite sans doute quelque trahison. Redoublons de vigilance.

Yvon avait le sommeil très léger.

De plus, levé avant tout le monde dans la mai-