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Page:Guitton - Le Rouge - La princesse des airs - Les Robinsons de l’Himalaya, 1900.djvu/60

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« Docteur Rabican, Saint-Cloud, France. Prière de transmettre, contre récompense, cette dépêche d’aéronautes perdus dans les monts de l’Himalaya, à docteur Rabican, Saint-Cloud, France. Sommes en bonne santé… Princesse… préservée malgré avaries… Ludovic avec nous…………… »

– Le message est inachevé, fit remarquer Yvon.

– Oui, répondit le docteur… Les employés ont eu beau lancer, dans la direction approximative d’où était venue la dépêche, leur courant le plus puissant, Alban n’a pas répondu… Mais cela n’a pas d’importance. Nous en savons assez. Je vais immédiatement me mettre à la recherche de mon fils, dussé-je entreprendre seul ce voyage.

– Vous ne l’entreprendrez pas seul, mon vieil ami, s’écria M. Bouldu en serrant les mains du docteur. Nous tenons absolument Yvon et moi, à faire partie de l’expédition.

Le docteur, ramené à ses préoccupations pécuniaires, avait repris brusquement sa mine soucieuse.

Avec mille précautions, M. Bouldu fit ses offres de service. Le docteur finit pas accepter, même sans trop s’être fait prier.

– Du moment que mon fils vit, qu’Alban et sa famille existent encore, que la Princesse des Airs est intacte, je suis sûr de pouvoir vous