Comment ? comment ? des staters, des cycles, des dariques, des aryandiques ! Alexandre, Démétrius, les Ptolémées, César ! mais chacun d’eux n’en avait pas autant ! Rien d’impossible ! plus de souffrance ! et ces rayons qui m’éblouissent ! Ah ! mon cœur déborde ! comme c’est bon ! oui !… oui !… encore ! jamais assez ! J’aurais beau en jeter à la mer continuellement, il m’en restera. Pourquoi en perdre ? Je garderai tout, sans le dire à personne ; je me ferai creuser dans le roc une chambre qui sera couverte à l’intérieur de lames de bronze — et je viendrai là, pour sentir les piles d’or s’enfoncer sous mes talons ; j’y plongerai mes bras comme dans des sacs de grain. Je veux m’en frotter le visage, me coucher dessus !
Qu’ai-je fait ?
Si j’étais mort pendant ce temps-là, c’était l’enfer ! l’enfer irrévocable !
Je suis donc maudit ? Eh non ! c’est ma faute ! je me laisse prendre à tous les pièges ! On n’est pas plus imbécile et plus infâme. Je voudrais me battre, ou plutôt m’arracher de mon corps ! Il y a