Assise dans une coquille, et traînée par les dauphins, je me promène dans les grottes écoutant tomber l’eau des stalactites. Je vais au pays des diamants, où les magiciens mes amis me laissent choisir les plus beaux ; puis je remonte sur la terre, et je rentre chez moi.
Merci, beau Simorg-Anka ! toi qui m’as appris où se cachait l’amoureux ! Merci ! merci ! messager de mon cœur !
Il vole comme le désir. Il fait le tour du monde dans sa journée. Le soir, il revient ; il se pose au pied de ma couche ; il me raconte ce qu’il a vu, les mers qui ont passé sous lui avec les poissons et les navires, les grands déserts vides qu’il a contemplés du haut des cieux, et toutes les moissons qui se courbaient dans la campagne, et les plantes qui poussaient sur le mur des villes abandonnées.
Oh ! si tu voulais, si tu voulais !..... j’ai un pavillon sur un promontoire au milieu d’un isthme, entre deux océans. Il est lambrissé de plaques de verre, parqueté d’écailles de tortue, et