été abrogé que par la Convention de Genève, et qui était en parfaite harmonie avec les pratiques habituelles de la guerre[1], légitimait pleinement la capture du personnel sanitaire, comme on peut s’en convaincre par la citation suivante, que nous empruntons à Pinheiro-Ferreira :
« Faut-il retenir prisonniers les seuls officiers et soldats, ou ceux aussi dont les fonctions à l’armée ne sont nullement militaires ? Nous ne concevrions pas qu’on pût en faire une question, si les publicistes avaient pris pour base de leurs doctrines une bonne définition de l’état de guerre… Quant à nous, qui définissons la guerre l’art de paralyser les forces de l’ennemi, nous trouvons tout simple de retenir comme prisonniers de guerre toutes les personnes qui, d’une manière quelconque, aidaient notre ennemi à nous faire la guerre, et qui, relâchées, continueraient vraisemblablement à y coopérer de même. Les forces qu’il nous importe de paralyser ne sont pas seulement celles des combattants, mais aussi tout ce qui est indispensable pour qu’elles puissent être mises en action[2]. » Vergé, à son tour, cor-