outre, l’usage de deux autres pavillons. Elles estiment avoir besoin elles-mêmes d’un moyen de faire savoir aux combattants que leurs bâtiments sont en mesure de recevoir des blessés ou des malades, et elles voudraient employer pour cela un pavillon jaune à croix rouge. Elles demandent aussi que l’on convienne que tout navire en perdition, par suite de naufrage ou d’incendie, les appellera à son secours en hissant un pavillon jaune comme signal de détresse.
Une réflexion nous est suggérée par le dernier alinéa de l’article 13. Pourquoi les blessés et les naufragés recueillis par les Sociétés seront-ils empêchés de servir de nouveau pendant la durée de la guerre, tandis que les blessés évacués sur des bâtiments de commerce ne sont soumis à la même condition que s’ils sont visités par un croiseur ennemi ? Nous avons déjà relevé la même anomalie, en nous occupant de l’article 6 additionnel et des embarcations qui opèrent le sauvetage pendant ou après le combat. Il résulte de cet ensemble de dispositions, qu’un blessé recueilli pendant le combat par une petite embarcation ne peut plus servir, puis que, porté à bord d’un bâtiment de commerce pour être évacué, il cesse