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COMMENTAIRE DE LA CONVENTION.

me ont renouvelé ce vœu au commencement de 1868, sous forme d’une interpellation au vice-roi. Celui-ci a répondu que la question était, par sa nature, internationale, mais qu’il la soumettrait au ministère autrichien, en insistant en faveur d’une solution affirmative. C’est en suite de cette démarche qu’elle fut portée en octobre 1868 devant la Conférence de Genève[1], mais elle n’y fut pas discutée et les articles additionnels ne consacrèrent point l’assimilation des villes de bains aux ambulances et aux hôpitaux.

Malgré cela, les partisans de cette réforme ne se sont pas découragés. En 1869 ils ont nanti de ce sujet les Sociétés de secours réunies à Berlin en conférence internationale, et ont obtenu de cette assemblée la déclaration suivante : « La Conférence exprime le vœu que les hauts Gouvernements veuillent bien, en temps de guerre, accorder aux blessés et aux malades qui se trouveraient dans les établissements d’eau thermale, les privilèges que possèdent les militaires blessés et tombés malades en campagne, et à ces établissements les privilèges dont jouissent les hôpitaux d’une armée en campagne. »

§ 4. Les ambulances et les hôpitaux seront,

  1. 1868, 47.