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CHAPITRE III.

rence de Paris par M. le docteur Mundy[1], recommanda très-fortement aux Sociétés de secours d’émettre le vœu que l’on s’entendît pour tarir la source de cette incurie, qui aggrave les maux de la guerre sans profit pour personne[2].

En cherchant le moyen d’atteindre ce but, on se convainquit que la faute dont on se plaignait était moins imputable à ceux qui procèdent aux inhumations et qui, en général, relèvent sur leurs listes les indications qu’ils peuvent recueillir, qu’à ceux qui oublient de munir les soldats d’un signe propre à les faire reconnaître individuellement. Ce fut donc sur ce point que l’on insista et, dans la discussion, on examina divers systèmes proposés à cet effet : le livret suspendu au cou et renfermé dans une enveloppe imperméable, le médaillon métallique, la rondelle de parchemin pendant également sur la poitrine, le numéro matricule inscrit sur toutes les parties de l’équipement, etc. On se prononça aussi en faveur de l’uniformité de ce signe dans toutes les armées, afin que l’on sût toujours comment s’y prendre pour constater l’identité

  1. Confér. de Paris, 1867, II, 90.
  2. Voir aussi Erfahrungen, u. s. w. (opinion du Dr  Vix et Hülsverein im Grossh. Hessen ; Bericht, 1866.