Puis survint la bataille de Lissa, dans laquelle un grand nombre de naufragés périrent faute de secours[1].
Dès lors, l’actualité de la question en fit sentir davantage l’importance. Quelques souveraines, en particulier, témoignèrent le désir qu’elle fût reprise[2], et, à leur instigation, elle figura dans les tractanda de la Conférence de Paris. Cette assemblée inscrivit au nombre de ses vœux la demande que la marine fût mise au bénéfice de la Convention, et ce fut ainsi que la Conférence de 1868 fut appelée à s’en occuper.
On a jugé sévèrement l’œuvre de 1868. Déjà, avant qu’elle fût accomplie, M. le docteur Mundy avait déclaré que la Convention ne serait qu’une « bulle de savon », si l’on ne faisait pas droit aux réclamations de la Conférence de Paris[3]. Plus tard, on a dit que les articles additionnels laissaient subsister dans la Convention des contradictions choquantes, et ne servaient qu’à la rendre encore plus illogique[4].