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Page:Gustave Toudouze - Péri en mer, 1905.pdf/283

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QUATRIÈME PARTIE

I

C’était deux semaines plus tard, un peu après midi.

Sur le quai, auprès de la guérite du douanier, un groupe se tenait, paraissant guetter les barques qui rentraient les unes après les autres, et, chaque fois que l’aile brune ou rouge commençait à dépasser la pointe du Grand-Gouin, des exclamations d’impatience s’échappaient de la bouche de l’une des personnes ainsi réunies.

— Oh ! diable ! monsieur le commissaire, espérez un brin, il ne va pas tarder.

Balanec, frottant rudement ses mains calleuses