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CHAPITRE III

Le pouvoir exécutif et judiciaire et les grèves.


Mauvais état psychologique. — L’amnistie. — La grâce. — Intervention des ministres. — L’abstention des magistrats. — Les jurés. — La circulaire de M. Lozé. — La force armée. — C’est une provocation ! — Les patrouilles de Carmaux. — Faiblesse du gouvernement. — Même faits pour la grève de la Taupe et du Grosménil. — Les ouvriers des manufactures de l’État. — Concessions.


La grève n’étant ni dans la conception ni dans les actes des grévistes un fait économique d’offre et de demande, immédiatement quand une grève éclate, les patrons ont à craindre des violences sur leur propriétés et leurs personnes, les non-grévistes ont à craindre pour leur sécurité ; les gendarmes, les fonctionnaires, les magistrats et les ministres redoutent des troubles et la répercussion des divers événements qui peuvent se produire sur le Parlement. Si l’état psychologique et moral est mauvais du côté des grévistes, il est troublé chez ceux que la grève peut toucher plus ou moins indirectement.