analogue ne peut pas être plus utile à l’avenir des travailleurs que ne l’a été dans le passé cette odieuse folie.
J’ai combattu au Conseil municipal les essais de socialisme municipal, comme l’établissement de la Série des prix de la Ville de Paris, en 1882 ; j’y ai fait rejeter, en 1884, la première proposition de subvention à des grèves qui s’y soit produite. Je me suis mis en travers des anarchistes, qui, le 11 mars 1883, voulaient entraîner une réunion de maçons à une manifestation de Louise Michel. Ils témoignèrent leurs sentiments à mon égard en essayant de m’assomer à l’aide de coups de poing américains et autres instruments variés.
Sans qu’elle se manifestât par ces voies frappantes, il y a toujours eu incompatibilité d’humeur entre les socialistes et moi.
En 1881, dans la Justice, journal de M. Clémenceau, M. Longuet, gendre de Karl Marx, combattait ma candidature à la Chambre des députés, en donnant comme principal argument contre moi, mon opposition aux restrictions légales du travail des femmes. En 1885, le Comité Central, organisé par M. Maujan, avait la même attitude à mon égard, parce que j’avais fait repousser la subvention aux grévistes d’Anzin. M. Rochefort me présentait, tous les matins, dans l’Intransigeant, avec quel-