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III
Son programme


Le général Boulanger parle « des mains qui exploitent la République ; » « des convulsionnaires de la Chambre ; » des « politiciens déconsidérés ; » du Parlement « stérile et impuissant. »

Il veut les remplacer « par le droit de la nation,» « la République de tout le monde ». Il veut « donner aux paysans le pouvoir d’être leurs propres mandataires et d’améliorer eux-mêmes leur sort. » (Discours de Nevers, 2 décembre 1888).

C’est pourquoi il veut faire la République d’un seul.

« Ce qui importe, c’est que le chef du pouvoir exécutif cesse d’avoir la situation effacée… » (4 juin 1888).

« Un seul ministre suffit, c’est le Président