Page:Guyot Desfontaines - La Voltairomanie.djvu/31

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1732, on trouve à la fin le morceau ſuivant, dans la Déification du Docteur Ariſtarchus Maſſo, par le même M. de S. Hyacinthe, p. 362. Le Sieur Voltaire n’accuſera-t’il point l’Abbé D.F. d’être l’Auteur de cet Ecrit ? N’y trouvera-t’il point ſon ſtile ?

EXTRAIT de l’Ouvrage intitulé :
Déification du Docteur Ariſtarchus
Maſſo. Par M. de S. H.

« un Officier François, nommé Beauregard, s’entretenoit avec quelques perſonnes, que la curioſité avoit comme moi attirées au pié de la double montagne. Un Poëte de la même Nation, portant le nez au vent, comme un Cheval Houzard, vint effrontément ſe mettre de la converſation, & parlant à tors & à travers, s’abandonna à quelques ſaillies inſultantes, que l’Officier déſaprouva. Le Poëte s’en mit peu en peine, & continua. L’Officier s’éloignant alors, alla dans un détour, par où il ſçavoit que ce Poëte devoit paſſer pour aller parler à un Comédien. Il y vint en effet, accompagné d’un homme à qui il récitoit des vers, & qu’il ne croïoit pas devoir être le témoin d’une de ſes infortunes.