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Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/16

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XIH

comme au clerc de la chanson et qu’une lettre de sesperee de sa « douce » le rappela brusquement dans le siècle :

Pa om/1, 6 stwlîcm, er ger zz Landreger ont d2’ga.vscL cfm User de cela ! tZ’m· ger, Dd 1220’i«, tnZ’ar ger buhem, ma È(tï’7’Z’€7 ?, gwcletcïiocts Mm clous, ma c’/icwcmtez, Genève/’ce Kerlocts (1) Ses attaches cléricales étaient rompues. Guennou partit chercher fortune à Paris., ll· n’y trouva, je pense, comme la plupart de ses malheureux compatriotes, qu’un servage deguise. Mais il y a dans cette race bretonne une telle puissance de redressement et, pour dire le mot, un idéalisme si incurable, qu’aux pires moments de sa vie le poëte ne cessa de s’enchanter de beaux rythmes etdelumineuses évocations. Vous rappellerais-je cette Mort du roiMm-wm, qui est un des plus magnifiques episodes de notre littérature nationale Une traduction du Pater de Coppee, une adaptation en langage de Treguier des Georgiques vanne taises de l’abbé Guillaume étendirent la réputation de Guennou dans le petit cercle des Celtisants. Iferudit, cependant, ne chomait point. Il appelait de tous ses vceux la réforme si désirable de l’orthographe bretonne. Il travaillait lui-même à cette réforme et l’on n’a point oublie ses longues discussions avec M. Ernault et M. le chanoine de la Villerabel.

Je ne veux vous parler ici que de l’écrivain, négligeant de parti-pris Vhomine d’œuvres, le fondateur de cette société des Cinq Ifermmees qui, mieux comprise, eut pu devenir ai à Paris, pour les cent mille Bretons exiles dans la grande ville, ronges de misere et d’anemie, un admirable bureau d’assistance et de mutualité.

Ma lettre est déjà longue, mon cher Cloarec, et j’ai peur qu’elle n’excede.les dimensions permises. Mais j’ai cru que ces renseignements sur l’auteur de la Vic de sainte Trép/une seraient de nature ai intéresser quelques-uns des lecteurs de la pièce. Il ne m’appartient pas de juger cette pièce. C’est affaire au public. Et je ne veux pas davantage me prononcer entre Vancien mystère publie par Luzel et l’oeuvre originale de Guennou. Les deux pièces ont leurs beautés propre s. Mais peut-être, tant qu’a laisser à Guennou le soin d’écrire une œuvre originale, eut-il mieux valu —.(l l (lt’. LuzelBep1"eâ b1”oiZéL(I-Ull0’lCîLl’(à IUP tilt envoyée ])olll’ 1\’l,2l])[)t¢lCi’ Èt lit maison, —· 1)OLll’ !11’2l|>])(êlG1’ ]\l’0 !H])U ?·îïïlinitslîtyylhètîâûll, Sîjc voulais Vüît encerc — ma douce, men itmeul’, GiCll€ViL*VC