d’Afrique et d’Asie, au regard et au corps d’acier, les tempes tendues, les traits barrés au couteau, volonté, énergie, audace à fleur de visage. Vous voilà nos vrais ancêtres. Élevés à votre école, votre exemple nous hante : Je veux, je veux, je veux, disiez-vous, et le grand souffle du large avant l’ingratitude, avant les ricanements de la Fortune, vous a donné la Victoire. Votre verbe est haut, votre voix est rude, vous avez asservi les hommes et les choses.
Mais vous, Ma Dame, n’êtes-vous pas, dans ce siècle, un échappé de cette magnifique phalange ? Vous êtes la fée des flots, des vaisseaux et de leurs équipages. D’un coup de magie tout ce monde vous suit et vous aime. Êtes-vous un Capitaine, un Pirate, un Conquérant ? N’êtes-vous pas aussi un descendant de la lignée romantique ? Sous votre joug, nous sommes grisés toujours d’un parfum de la plus douce poésie.
Vous qui lirez ces contes de la Mer, laissez venir à vous les rêves de votre âme.