Page:Hérondas - Mimes, trad. Dalmeyda, 1893.djvu/138

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2. Après l’avoir maltraité. Suivent 10 vers qu’il est presque impossible de restituer. Les suppléments proposés par Crusius ne s’accordent plus avec les lectures de Blass. Battaros, si grossier qu’on le suppose, ne peut être assez maladroit pour déclarer aux juges « qu’il les enverra promener » ou « qu’il les plantera là », ὑμέας κλαῦσαι λέγων. La répétition de καὶ οὐ ζ]ῶμεν serait bien lourde ; enfin nous comprenons fort mal ce que le leno dit d’Aristophon, de Mennès et de Philisteus.

3. Quand je suis venu… Nous suivons encore ici la lecture de Blass :

κεἰ μὴ τὸ πρῶτο]ν ἐξ Ἄκης ἐ[λήλουθ]α
… κἤστησα κ. τ. λ.

4. Ce Phrygien. Il est à peine besoin de faire observer que le nom d’Artimmès a une physionomie barbare. Thalès est au contraire un nom glorieux que « le Phrygien » est indigne de porter.

5. Bouche le trou. Le texte grec est ici beaucoup plus vulgaire que la traduction.

6. De peur que… Nous avons adopté, faute de mieux, l’interprétation de Buecheler : elle est d’un réalisme qui n’est pas fait pour nous surprendre, de la part de Battaros. Crusius a proposé plusieurs explications : la dernière de toutes serait de beaucoup là meilleure : de peur que je ne sois berné (μὴ ὁ τάπης ληΐης κύρσῃ). Mais il resterait à