produit que peu de soldats ; et en conséquence on décida de recevoir vingt mille volontaires qui, en s’engageant à servir pendant un an, seraient habillés et payés sur le même pied que les troupes de ligne. L’inefficacité des milices sans discipline et sans subordination se faisait autant sentir dans la présente guerre que dans celle de la révolution ; mais ce mal était sans remède, car il était impossible de lever des troupes réglées en nombre suffisant pour faire face à l’ennemi.
La marine ensuite attira toute l’attention de la législature nationale. Sur cet objet il y eut la plus parfaite unanimité de sentiments : il fut résolu, tout d’une voix, de ne rien négliger pour augmenter notre force navale, et pour encourager le zèle ardent de nos braves marins, sur lesquels la patrie fondait ses plus chères espérances. Dans le reste de la session, le congrès rechercha avec le plus grand soin les moyens de continuer la guerre avec vigueur, et d’éviter à l’avenir des malheurs semblables à ceux que nous avions déjà éprouvés.
Depuis le commencement de la guerre nos côtes, souvent menacées par l’ennemi, n’avaient cependant encore éprouvé aucun dommage