Page:HM BrackenridgeHist. guerre USA angleterre V1,1820.djvu/210

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duski, jusqu’à ce que les armements qui se poursuivaient avec activité sur le lac Érié fussent achevés ; car il pensait, avec raison, que tant que notre pavillon ne flotterait pas sur le lac, on ne pouvait se flatter de mener aucune opération à bien. Il retourna de sa personne à Francklinton, pour organiser les nouvelles levées qu’on y avait concentrées. Pendant qu’il était dans cette ville, il reçut une députation de toutes les tribus indiennes qui habitaient encore l’état d’Ohio, et de quelques-unes de celles des territoires d’Illinois et d’Indiana, chargée de lui offrir les services de ces peuplades. Jusqu’alors, à l’exception d’un seul corps peu considérable sous les ordres de Logan, vaillant chef, neveu de Tecumseh, les États-Unis n’avaient employé aucun des Indiens qui nous étaient restés fidèles ; mais comme en leur recommandant de rester neutres on pouvait à peine s’en faire comprendre, que même plusieurs d’entr’eux considéraient une telle recommandation comme un doute injurieux de leur courage, et qu’enfin ils avaient eu à souffrir des agressions de ceux des Indiens déclarés contre nous, notamment par la mort de Logan tué dans une embuscade, le général Harrison se vit en quelque sorte forcé de les