Page:HM BrackenridgeHist. guerre USA angleterre V1,1820.djvu/40

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bitants d’Indiana ; des frontières ayant conçu les plus vives alarmes des préparatifs que faisaient les Indiens, le général Harrison résolut de prévenir leurs agressions, et de marcher sans plus tarder, sur Prophet’s Town (ville du Prophète), avec un corps de milice du Kentucky et d’Indiana, et le 4e régiment des États-Unis, commandé par le colonel Boyd. Arrivé au mois de novembre à quelques milles seulement de Prophet’s Town ? les principaux chefs vinrent an devant de lui, chargés en apparence d’offres de paix et de soumission. Ils prièrent le général de camper pour la nuit où il était, prétextant que la journée était trop avancée pour entrer de suite en arrangements. Mais bientôt on vit que cette démarche avait été faite dans l’intention perfide de surprendre nos troupes, car à 4 heures du matin les Indiens attaquèrent le camp avec furie, et ce ne fut qu’après un combat sanglant et longtemps douteux qu’on parvint à les repousser ; leur perte fut très-considérable ? et la nôtre monta à cent quatre-vingts hommes tués ou blessés ; le colonel Davies, l’un des plus savants jurisconsultes d’Amérique, ainsi que le colonel White, de Saline, et un assez grand nombre d’autres braves of-