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nom : Grand pécheur suis. (I, 3, 125.) — Souffrir n’ai pu chose tant indécente. (II, 1, 15.) — Toujours ferai l’amour ouvertement. (Rond. redoublé, 15.) En ce cas-là volontiers gagerai, Reprit Renaud. (Contes, II, 5, 75.) — Un autre point outre ce qu’avons dit. C’est que, etc. (Ibid., II, 4, 70.) — Un beau matin, Trouvant Catin, Toute seulette, Pris son tétin. (Pièces mêl., Janot et Catin, 4.) Mieux attaquois, mieux défendoit. (Ibid. 23.)

B. le pronom de la 2e personne ;

Ex. : C’est tout ce que je puis faire que d’achever cette lettre à la hâte, et vous dire ce que savez il y a longtemps que je suis, etc. (Balz., Lettr., I, 10.) — J’ai bien jugé que vouliez quereller. (Voit., I, 125. Poés.) — D’un buveur d’eau, comme avez débattu, Le sang n’est pas de glace revêtu. (Id., I, 103. Poés.) — Jaloux comme un tigre, et, si voulez comme un diable. (Mol., Sic. sc., 6.) — La maison, à présent, comme savez de reste, Au bon monsieur Tartufe appartient. (Id., Tart., V, 4, 1753.) — Cf. chez la Fontaine : Jamais ne trouverez de serviteur plus fidèle ni plus dévoué que, etc. (Lettre à Mlle de Champmeslé, 1676.) — Puis ma ballade est entière et parfaite, Pour faire tant que l’ayez toute nette. (Ballades, III, 25.) — Dans les Contes : Trop bien ferez tout ce qu’il vous plaira. (I, 2, 73.) — Nous mettrons donc cette clause au pari, Poursuivit-il, si l’avez agréable. (II, 5, 79.) — Je t’apprendrai Les mots, la guise, et toute la manière Par où jument, bien faite et poulinière, Auras de jour, belle femme de nuit. (IV, 10, 98.) — Ce que tu crains point ne seras. (II, 12, 39.)

C. le pronom de la 3e personne au masculin et au féminin ;

Ex. : Aussi en est-il qui à reconnoître un bien qu’on leur fait ont bien assez de foi, mais il y a de la rouille à leur ressort et n’ont pas le mouvement si prompt comme il seroit besoin. (Mal., 11, 165.) — Il ne peut ne le faire point, parce que veuille ou non, Il est contraint de le faire. (Id., II, 188.) — Le prophète… dit que Dieu a juré d’en faire la vengeance. Dit ainsi, etc. (Pasc., Pens., I, 239.) — Ceux qui ont peine a croire en cherchent un sujet en ce que les Juifs ne croient pas. Si cela étoit si clair, dit-on, pourquoi ne croiroient-ils pas ? Et voudroient quasi qu’ils crussent, afin de n’être point arrêtés par l’exemple de leur refus. (Ibid., I, 323.) — Ayant appelé à soi les troupes, déclare à tous… qu’il faut que chacun porte sa croix. (Id., Abr., II, 178.) — Mais cette sage princesse… demeura toujours au même état, où ils l’avoient