Page:Hachette - Correspondance sur l’École Royale Polytechnique à l’usage des élèves de cette école, tome 2, 1813.djvu/127

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Les expériences de MM. Gay-Lussac et Thénard sont remarquables par les conclusions suivantes qu’ils en ont tirées :

1°. Une substance végétale est toujours acide, lorsque dans cette substance l’oxigène est à l’hydrogène dans un rapport plus grand que dans l’eau.

2°. Une substance végétale est toujours résineuse ou huileuse, ou alcoolique, toutes les fois que, dans cette substance, l’oxigène est à l’hydrogène dans un rapport plus petit que dans l’eau.

3°. Une substance végétale n’est ni acide ni résineuse, et est analogue au sucre, à la gomme, à l’amidon, au sucre de lait, à la fibre ligneuse, au principe cristallisable de la manne, toutes les fois que, dans cette substance, l’oxigène est à l’hydrogène dans le même rapport que dans l’eau, ainsi, en supposant pour un instant que l’hydrogène et l’oxigène fussent à l’état d’eau dans les substances végétales, les acides végétaux seroient formés de carbone, d’eau et d’oxigène ; les résines, les huiles, etc. le seroient de carbone, d’eau et d’hydrogène ; enfin le sucre, la gomme, l’amidon seroient seulement formés de carbone et d’eau, et ne différeroient que par les quantités plus ou moins grandes qu’elles en contiendroient.

§. III. ANNONCE D’OUVRAGES.

Cours complet de Mathématiques pures, 2 vol. in-8o. ; par M. Francœur, ex-élève, l’un des examinateurs temporaires pour l’admission à l’École Polytechnique, etc. Paris, 1809.

Application de l’Algèbre à la Géométrie ; par M. Poullet-Delisle, ex-élève, professeur de Mathématiques au Lycée d’Orléans ; 1 vol. in-8o. Paris, 1809.