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MALADIE DU COÏT




Définition. La maladie du coït est une affection particulière aux solipèdes ; elle se caractérise par une tuméfaction, un écoulement jaunâtre, et des vésicules ou pustules miliaires suivies d’ulcérations superficielles sur les parties génitales du mâle ou de la femelle. Elle est contagieuse du mâle à la femelle et de la femelle au mâle. Bénigne ou maligne et dans ce dernier cas, elle s’accompagne de claudications, de paralysies, d’atrophies musculaires et d’engorgements lymphatiques ; complications qui entraînent généralement la mort dans un marasme hideux. Sa marche et sa durée sont insidieuses. On ne connaît pas la thérapeutique à lui opposer.


Synonymies. Connue à peine depuis 1796, la maladie du coït a reçu différentes dénominations, dont voici les principales : Maladie vénérienne, syphilis, épizootie chancreuse, vérole, typhus vénérien, maladie du Hanovre, maladie vénérienne nerveuse, maladie des organes génitaux, maladie paralytique du cheval, paralysie épizootique, paraplégie épizootique, maladie sourde du système nerveux, morve de l’appareil de la génération, mal français, mal napolitain, enfin daaurith ou el dourine des Arabes.

Depuis les écrits de J. Ammon, qui l’observa pour la première fois en 1796, dans le nord de la Prusse, bien des vétérinaires ont décrit des affections comme étant la maladie