BAUDEVILLE
e ne connais que deux ouvrages dramatiques, en vers écrits au XVIIe siècle par des Bretons, la Zoanthropie, de François
Auffray, et la Légende de saint Armel, de
Messire Baudeville. Nous manquons absolument de
détails biographiques sur ce dernier personnage : il
était, savons-nous seulement, prêtre et maître d’école
en la ville de Ploërmel ; il eut l’idée de mettre en
vers français la vie merveilleuse du patron de
cette ville, et, le 16 août 1600, fit réciter par ses
élèves cette légende dramatisée. M. Ropartz a bien
mérité des lettres bretonnes en faisant imprimer,
pour la première fois, en 1855, l’œuvre de Baudeville,
qui a été jouée en Bretagne jusqu’au début
de la Révolution ; mais, quel que fût le soin qu’il a
apporté à la revision, à la comparaison des manuscrits,
il n’a pu se flatter de nous donner le texte
même de Baudeville. Les copies que M. Ropartz a