avons utilisé, pour cela, les renseignements qu’a bien voulu nous donner notre camarade R. Le Savoureux, auteur d’un mémoire inédit sur Renouvier.
Si Hamelin avait publié son cours, il l’eût certainement transformé, et notamment abrégé sur certains points. Mais nous pensons que cela ne nous autorise pas à le faire à sa place ; si nous nous y étions laissé entraîner, on nous eût, à bon droit, accusé d’une sorte de sacrilège.
Les notes de l’appendice sont toutes d’Hamelin. Celles que l’on trouvera au bas des pages du cours sont toutes de nous. Nous n’avions certes pas à résoudre ici un problème aussi difficile que celui qui s’est posé à M. Darbon lorsqu’il a réédité l’Essai : dans ce cours sur Renouvier, les allusions sont presque toujours explicites ; nous avons élucidé en note celles qui, par extraordinaire, ne l’étaient pas ; nous avons suggéré quelques rapprochements avec l’Essai ; nous avons cité, lorsque c’était utile, les textes auxquels Hamelin renvoie ; ailleurs, nous avons donné des renseignements historiques, etc.
Nous avons coupé les leçons par des sous-titres délimitant des paragraphes.
Les références que donne Hamelin ont été, lorsqu’il y avait lieu, traduites par nous dans la pagination des éditions qui sont les plus courantes aujourd’hui et qui n’existaient pas encore au moment du cours (Alcan 1908 et Colin 1912).
Nous espérons ainsi avoir été utile à tous ceux qui s’intéressent à Renouvier et à Hamelin et avoir ainsi rempli la mission dont M. Robin avait bien voulu nous charger.
Nous adressons nos remerciements très cordiaux à M. H. Michel, conservateur de la bibliothèque d’Amiens, dont la compétence philosophique — notamment en ce qui concerne la philosophie de Renouvier — nous a été d’un grand secours et qui a collaboré très aimablement avec nous pour la correction des épreuves.
