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CHAPITRE III


VERS LA CAPITALE. — UNE CITÉ DE PAIX. — RÉSULTATS DE L’INFLUENCE ÉTRANGÈRE. — AU COMMENCEMENT. — ÉDUCATION. — BOUTIQUES. — COSTUME. — ORIGINE. — POSTES ET TÉLÉGRAPHES. — MESURES DE PROPRETÉ.


Séoul est dans une situation ravissante. De hautes collines et des montagnes s’élèvent aux abords de la cité, avec des pentes rudes, abruptes et dénudées, sauf là où des masses sombres d’arbres et d’arbustes s’efforcent de vivre. Les vallons qui occupent l’espace entre le rempart des collines et les murailles de la ville, sont frais et verdoyants. De petits champs de riz, avec des groupes de chaumières au milieu, s’étendent entre la capitale et le port de Chemulpo. L’atmosphère est claire ; l’air est doux ; la ville est propre et bien ordonnée. On peut vivre d’ailleurs très confortablement dans la construction de brique à trois étages qui, d’un assemblage d’édifices coréens au pied de la muraille de la ville, est devenue l’hôtel de la Gare.

Il n’y a qu’une muraille autour de Séoul. Elle n’est ni aussi haute ni aussi massive que la muraille de Pékin ; cependant la situation de la ville emprunte une telle beauté aux montagnes qui l’entourent, qu’elle apparaît beaucoup plus pittoresque. Si la capitale de la Corée est située