nation des possessions équivalentes sur la côte de Coromandel, était loin de remplir ce but. Karikal n’était pas l’équivalent de Devicotta, comme ville commerçante. Mais ce qui était pire, ce qui était même insultant, les Anglais, pour étendre cette prétendue égalité sur une autre partie de la côte, proposaient de prendre un district qui appartenait alors à la France, à qui ils laisseraient une petite portion et dont ils rendraient le reste aux indigènes ; et les Français y consentaient. Nous voulons parler de la convention de former un établissement, qui serait confiné strictement entre Nizampatnam et la rivière Gondecama, à une époque où toute la côte de Nizampatnam à Jaggernaut était française. L’alternative proposée d’égaliser les districts de Pondichéry à ceux du fort Saint-Georges et du fort Saint-David était encore plus déshonorante et plus insidieuse, car elle avait pour effet d’abandonner à tout jamais et sans en faire aucune mention spéciale, les Circars, ces provinces que le génie de Bussy et de Dupleix avait fait gagner à la France.
« Mais de toutes ces clauses, la quatrième était la plus injurieuse pour les Français ; elle proposait que les villes de Mazulipatam et de Divy, appartenant l’une et l’autre aux Français, fussent indivises entre les deux puissances rivales. La réalisation de cette seule proposition entraînait, de la part de la France, le sacrifice d’un revenu annuel fixe de quatre millions de francs.
« Dans les articles relatifs aux alliés des deux puissances, la balance penchait toujours du même côté. Les Anglais n’avaient qu’un allié, le rajah de Tanjore, car Méhémet-Ali n’était qu’un instrument, qu’un