Aller au contenu

Page:Hannon - Les treize sonnets du doigt dedans - 1882.djvu/19

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Goussets





J’aime fourrer mon nez au creux de ton aisselle,
Et parmi les poils blonds, de ma barbe cousins,
Savourer longuement les trésors qu’il recèle,
La pommette appuyée au velours de tes seins.

Une senteur musquée y flatte ma narine,
Douce comme, l’été, l’haleine d’un beau soir,
Dépassant en langueurs le relent de marine
Qui sous ton ventre fume ainsi qu’un encensoir.