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En résumé, malgré ses quelques cahots de rimes et ses quelques emberlificotis de phrases, ce volume est, en attendant des œuvres réalistes plus larges, plus fortes, conçues d’après un procédé que j’ignore encore, l’un des recueils de vers les plus intéressants qui aient paru depuis des années. Il est, somme toute, depuis Baudelaire et après les Antres malsains et certaines autres pièces de Glatigny, le seul qui se soit attaqué aux grâces maladives de la femme, aux névroses élégantes des grandes villes.

Par là, les Rimes de joie se rattachent, comme une amusante fantaisie, au grand mouvement du naturalisme.

J.-K. Huysmans.

Paris, août 1879.


Vignette de fin de chapitre
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