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V
Boudeuse, et les yeux querelleurs
Sous tes cheveux, lourde voilette,
Tu t’envolas vers la toilette
Afin d’aviver tes pâleurs.
Arrête ta main hasardée :
Laisse les pâtes, les onguents
Et les pastels extravagants…
Pourtant je t’adore fardée !
Mais ta palette est un appeau
Dont les couleurs sont trop fragiles.
Mon amour a les doigts agiles :
Qu’il soit le peintre de ta peau !
Bien plus que toi fertile en ruses,
Pour animer tes traits blafards
Il prendra mon désir pour fards
Et ton désespoir pour céruses.