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La Japonaise en ses rançons
Se sert de tes âcres salives
Pour pimenter ses chairs olives,
Pour ensorceler ses suçons.
III
Ô Marion, toi Japonaise
Par tes imperceptibles pieds,
Ces parfums sont les familiers
De ton corps en fleur que je baise.
Corps à l’art païen dérobé,
Marbre en vie, écume de l’onde,
Pulpe de fruit, piment, fleur blonde,
Chair de femme et chair de bébé !
Depuis le crépelé havane
De ta nuque, rais de soleil,
Jusqu’aux neiges de ton orteil,
Ce baume vainqueur se pavane.