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Roulant au versant de tes seins,
Il court le long de tes bras, flâne
Par tes lèvres rouges, et plane
Sur tes grands baisers assassins.


Il hante ce long peignoir rose,
Ce peignoir d’un tissu vivant,
Qu’embrasent mes baisers souvent
Et que parfois mon pleur arrose.


Il niche ses esprits taquins
Dans tes falbalas, ô maîtresse,
Depuis le velours de ta tresse,
Jusqu’aux nœuds de tes brodequins.


Il nage autour de ta peau nue
Et semble l’encens de ta chair,
Plein de trouble et qui charge l’air
D’une somnolence inconnue.


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