Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, original 1557.pdf/137

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et il est bien rare de voir un Indien revenir de la chasse les mains vides.

Ils vont aussi se promener sur le bord de la mer, et, dès qu’un poisson s’élève à la surface, ils le percent d’une flèche : ils ont la vue si bonne, qu’ils manquent rarement leur coup. Aussitôt que le poisson est blessé, ils sautent à l’eau pour le chercher ; et, quoiqu’ils soient quelquefois obligés de plonger jusqu’à la profondeur de six brasses, ils ne manquent jamais de le rapporter.