Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, original 1557.pdf/166

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Celui-ci la reprend, s’approche du prisonnier, et lui dit : « Me voici ! je viens pour te tuer ; car les tiens ont tué et dévoré un grand nombre des miens. » Le prisonnier lui répond : « Quand je serai mort, mes amis me vengeront. » Au même instant l’exécuteur lui assène sur la tête un coup qui fait jaillir la cervelle. Les femmes s’emparent alors du corps,