Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, original 1557.pdf/30

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Les sauvages, voyant qu’ils ne pouvaient rien nous faire, réunirent une quantité de bois sec entre leurs fortifications et le rivage, avec l’intention de l’allumer et d’y jeter du poivre du pays, pour que la fumée nous chassât de nos embarcations ; mais ce projet ne leur réussit pas, car, la marée ayant remonté, nous parvinmes à Tammaraka. Quand nous voulûmes regagner le village assiégé, les Indiens nous barrèrent de nouveau le passage.