Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, original 1557.pdf/63

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Il était déjà nuit quand nous y arrivâmes ; ils tirèrent leur canot à terre, et allumèrent un feu près duquel ils me conduisirent. Ils me firent coucher dans un filet qu’ils nomment dans leur langue inni, et qui leur sert de lit. Ils l’attachent en l’air à deux pieux ou à deux arbres, quand ils sont dans les forêts. Ils nouèrent à un arbre les cordes que j’avais au cou, se couchèrent autour de moi et me raillèrent,