Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, original 1557.pdf/62

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Me voyant exposé à un si grand danger, je fis des réflexions que je n’avais jamais faites auparavant, et, considérant la vallée de pleurs dans laquelle nous vivons, je me mis à chanter un psaume du fond du cœur et les larmes aux yeux ; les sauvages s’écriaient : « Voyez comme il pleure, voyez comme il gémit. »

Ne trouvant pas dans l’île un endroit convenable pour y passer la nuit, ils se rembarquèrent et se dirigèrent vers la terre ferme où ils y possédaient des cabanes qu’ils avaient construites autrefois.